DR8-Inauguration d'une nouvelle IRM au Centre de Biophysique Moléculaire

- DR8-Inauguration d'une nouvelle IRM au Centre de Biophysique Moléculaire

Le Centre de Biophysique Moléculaire (CBM - CNRS) s'est équipé en 2011 d'un appareil d'IRM à aimant horizontal 7 Teslas avec le soutien financier des Fonds Européens de Développement Régional, du Conseil général du Loiret et du CNRS. Cette installation sera inaugurée le 8 décembre prochain.

L'Imagerie de Résonance Magnétique (IRM) et peut-être la technique d'imagerie des êtres vivants la plus connue à l'heure actuelle. Son utilisation standard est de donner accès à leur structure interne.

Le plus grand succès de l'IRM se situe certainement au niveau de la détection des tumeurs cancéreuses, il s'agit de l'avancée la plus spectaculaire dans le diagnostic du cancer de ces dernières années. Son champ d'utilisation ne cesse de s'élargir et donne accès maintenant à la dynamique de certains organes (fonctionnement cardiaque). Elle est à l'origine de l'imagerie fonctionnelle du cerveau qui a littéralement révolutionné la psychiatrie en permettant de "voir fonctionner" le cerveau en temps réel.

Un spectromètre IRM est principalement constitué d'un aimant supra-conducteur très puissant qui permet d'accéder aux propriétés des noyaux des atomes d'hydrogène présent dans l'eau contenue dans les êtres vivants. L'IRM donne accès, in vivo, à la structure interne des êtres vivants mais également à des informations plus fines, comme le fonctionnement intime du cerveau.

Les domaines d'application de la recherche en IRM, au Centre de Biophysque Moléculaire, sont : le cancer, l'autisme, la trisomie 21, les maladies neuro-dégénératives, les maladies infectieuses (malaria...) et plus généralement les désordres génétiques.

Les dernières avancées permettent, au travers de l'utilisation d'agents de contraste, d'accéder à "l'imagerie de l'expression des gènes" et donc "de faire de la génétique" in vivo.

Il faut également souligner que, contrairement à d'autres techniques d'imagerie, dans l'état de nos connaissances actuelles, elle est totalement inoffensive. On la qualifie de technique non-invasive et atraumatique et du point de vue des travaux de recherche sur l'animal, elle est classée dans les techniques substitutives qui respectent totalement l'intégrité et la santé des êtres vivants.

Désormais, ce n'est plus une technique rare, chacun d'entre nous a ou aura à "passer" une IRM. Les avancées de la recherche dans ce domaine sont rapides et devraient aboutir rapidement à de nouveaux examens très sûrs (coronarographie, Alzheimer, maladies génétiques,...)

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Le Centre de Biophysique Moléculaire (CBM - CNRS) s'est équipé en 2011 d'un appareil d'IRM à aimant horizontal